
Mourir au printemps ? Pas question, les bourgeons auraient bien trop à redire. Mourir en été ? Une hérésie, franchement : qui abandonnerait les barbecues et les mojitos ? Mourir en automne ? Les feuilles s’en fichent, mais elles frissonnent pour vous. Par contre, mourir en hiver… là, on tient quelque chose !
Et si, comme le Phoenix, vous choisissiez l’hiver pour mieux renaître de vos cendres une fois les beaux jours revenus ? Cette saison froide est le moment idéal pour l’introspection. Une descente élégante (ou pas) dans les tréfonds de votre subconscient, une plongée en apnée dans vos pensées les plus profondes pour tailler dans le vif, élaguer le superflu, prendre conscience de l’essentiel, et peut-être même dessiner une nouvelle vision de votre vie. Beau programme, non ?
Évidemment, pour beaucoup, ça ne se passe jamais comme ça. L’hiver devient surtout une excuse pour se transformer en ermite moderne : grosses chaussettes, boisson chaude à portée de main, et une zappette pour scroller frénétiquement entre les chaînes et passer son temps devant Netflix. Les mondes défilent sur l’écran, et avec eux, vos ambitions, vos envies, vos rêves de changement. L’écran les rend flous, presque invisibles, comme si tout ça n’avait jamais existé.
Alors, comment faire pour « mourir » dans les règles de l’art, histoire de renaître avec éclat quand le soleil retrouvera sa superbe – et vous aussi, par la même occasion ? Je sais, le mot « mourir » peut en hérisser certains. Après tout, on dit qu’on ne revient jamais de la mort. À part… tout le monde, bien sûr ! Mais ça, c’est mon petit côté paradoxal : une manière élégante d’affirmer ma foi en la vie éternelle.
Bref, ma mort à moi, elle participe grandement à sublimer ma vie, à la célébrer comme il se doit, dans une profonde reconnaissance de tout ce qu’elle m’apporte. Et tout ça, avec un maximum de discernement, bien sûr, car l’hiver, c’est la saison idéale pour ce genre de réflexion. Cette mort symbolique porte en elle l’ouverture aux grandes mutations et aux prises de conscience nécessaires pour faire
émerger son Soi au sortir des frimas introspectifs.
La vie, la vôtre, la mienne, doit se ménager un espace suffisamment grand dans l’année pour se renfermer sur elle-même. Ce repli permet ensuite de faire renaître sa vitalité à la lumière des premiers soleils du printemps. Mais on ne va pas se mentir : c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout quand l’hiver réduit notre énergie vitale, nous laissant avec une baisse de moral et une motivation vacillante. Les températures négatives compliquent encore la tâche : elles saisissent, elles figent, elles refroidissent même les plus chauds des projets. Pourtant, si on veut croire en l’émergence d’un changement, en la germination d’un nouveau futur, il faut bien commencer quelque part.
Évitez le plus froid, car il vous glace d’emblée et réduit à néant vos chances d’amorcer un quelconque renouveau. Prenez plutôt le bout le plus chaud, celui qui vous permet de vous sentir à l’aise avec ce que vous connaissez déjà. Commencez par des aspects de votre personnalité où le changement semble accessible, sans plonger nécessairement dans les profondeurs de votre inconscient ! Un conseil : n’attendez jamais le premier de l’an pour entamer ce processus. Les
bonnes résolutions, c’est une cause perdue : elles tiennent quelques jours, puis s’étiolent. Pourquoi ? Parce qu’elles reposent sur un engagement émotionnel transitoire, un sursaut temporaire, qui finit toujours par retomber dans les travers de l’habitude.
Quand vous savez ce qui vous empêche de progresser, évitez les grandes ambitions qui ressemblent à des travaux d’Hercule. Misez plutôt sur des petites tâches concrètes. Ces actions modestes, mais réalistes, vous éviteront de sombrer dans l’illusion et vous ancreront dans le concret. Entreprendre, c’est une chose. Mais tenir sur la distance, c’est un autre défi. Il faut être motivé sur le long terme, voire sur le très long terme. C’est souvent ici que vos projets meurent : dans le manque de persévérance, d’énergie, ou simplement de clarté.
Demain ne meurt jamais. Vivre et laisser mourir. Mourir peut attendre. Meurs un autre jour. Cela vous dit quelque chose ? Ce sont des titres tirés de la saga culte James Bond. L’agent 007, dans sa vie d’espion au service de la Reine, parvient toujours à s’en tirer à bon compte, avec une coiffure impeccable et une vie défiant, presque systématiquement, la Grande Faucheuse. Paradoxalement, et malgré mes propos précédents, il faut savoir « mourir » correctement pour éviter de se laisser mourir maladroitement. Ce ne sont pas vos projets qu’il faut laisser mourir, mais vous-même, ou du moins ce qui ne fait plus sens chez vous. Mourir, au sens figuré, c’est abandonner ce qui n’a plus sa place, pour favoriser votre bien-être physique, mental et vos projets. Tout pouvoir personnel sur sa vie commence par une visite de l’intérieur. Cela implique de :
Se connaître profondément
Identifier vos blocages
Reconnaître vos atouts
Prendre conscience de votre plein pouvoir
Et après ça ? :
Vous dépassez vos freins, même à disque
Vous exploitez vos forces, uniques
Résultat ? Une transformation s’opère. En apprenant à vous connaître et vous valider sous un nouvel angle, vous amorcez une véritable libération. Vous vous redéfinissez, réinventez. Et, c’est bien plus bénéfique que n’importe quel gadget Q que James Bond pourrait vous offrir.
Oui pas de panique si vous décidez de commencer à la lecture de cet article. Si vous êtes encore là, c’est que vous n’êtes déjà pas à l’article de la mort !
Profitez de l’hiver pour accepter totalement vos doutes, vos peurs, vos angoisses, et votre vie telle qu’elle est, sans remords ni regrets dans un premier temps. Puis, dans un second temps, faites les choses que vous aimez : du sport, toute forme de création, la pratique d’un loisir ou d’un hobby. En gros, plaquez cette joie qui en découle sur les domaines qui vous posent problème.
Transmutez le négatif en positif, et ce, dans le but d’établir une meilleure connexion avec votre volonté pour élever la confiance en vous. C’est un excellent exercice pour aborder sereinement le travail nécessaire à tout changement.
Une reprogrammation de votre mental passe aussi par l’acceptation : accepter, c’est déjà amoindrir des charges émotionnelles qui encombrent votre tête et votre corps. Ensuite, doit s’étendre progressivement une évolution constante de votre foi en vous et en la vie. Comment ? En posant des intentions et en passant à l’action, aussi petite soit-elle.
Le but est de vous habituer à trouver de l’utilité dans des postures inconfortables, mais qui vont vous renforcer. C’est dans ces moments-là qu’il faut savoir repérer des signes et des opportunités cachées, même si cela peut paraître paradoxal. Des signes bénéfiques de stabilité intérieure, un dégagement émotionnel, voire un aplomb à toute épreuve. Je vous souhaite la mort la plus vivante de toutes !
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